A court de justice
Comment expliquer que messieurs Cahuzac, Fillon ou encore Sarkozy échappent à la prison ferme après d’interminables procédures quand d’autres subissent la comparution immédiate et terminent sous les barreaux après des procès éclairs ? Comment expliquer que des femmes portant plainte pour viol soient condamnées en diffamation par leurs agresseurs avant même le début de l’instruction ? Quel est l’état de la justice aujourd’hui ? Des tribunaux surchargés, des juges en burn-out, des peines qui n’empêchent pas la récidive et des conditions de détention sanctionnées par la cour pénale internationale en 2020, nous font poser cette question simple : sommes-nous à court de justice ?
A l’heure des réseaux sociaux certain·es cherchent de nouveaux espaces pour se faire entendre et faire justice : mouvement #MeToo, lanceur·euses d’alerte, activistes climatiques. D’autres proposent un statut juridique à des écosystèmes ou en proposant une justice réparatrice, restaurative ou encore transformatrice. Celles-ci visent à réparer les torts plutôt qu’à punir. Comment victimes et agresseurs arrivent à revivre en société ? Existe-t-il d’autres modèles ?