La propriété s’envole

ADN du capitalisme le plus prédateur, la propriété, lorsqu’elle échappe au contrôle démocratique, est un enjeu de domination et de pouvoir qui touche tous les domaines : terres, biens, êtres humains, productions, savoirs.

La propriété d’usage ou d’existence, telle que l’avait définie la Révolution française s’oppose à l’avidité des possédant·es pouvant prendre la forme de « communs » et qui désignent des ressources partagées, gérées collectivement.

Naturelles (forêts, rivières), matérielles (machines, maisons) ou immatérielles (connaissances, logiciels), ces gestions collectives sont sources d’émancipation.

Partout dans le monde, du Vénézuéla à Madagascar, pour la culture des terres, dans la création artistique, dans les squats collectifs, dans le combat pour protéger les siens comme pour conserver son outil de travail, la question est posée : La propriété sans vol est-elle possible ?