Aujourd’hui, les productions des lycéens fuxéens ont donné les premières réponses en ce sens. Ils interrogent les gens de la rue, le bonheur, c’est quoi pour vous ? :

La vie tout simplement : »j’étais heureux quand j’ai su que je n’étais pas mort », «Â la naissance de mes enfants puis de mes petits-enfants »
Et l’amour toujours !

Votre définition du bonheur ? :
«Â Le bonheur est à  la fois égoïste et vers les autres, plaisir pour soi et partagé avec ses voisins »

Le bonheur d’un pays dépend-t-il de sa richesse ? :
«Â Non, si on se contente de ce qu’on a »,
«Â Plus on a d’argent, plus on en veut »

Mais «Â la misère engendre la désespérance puis les violences ».
La France, même touchée par la crise mondiale, est un pays riche qui attire ceux qui subissent ces violences de misère et de conflits politiques, qui sont contraints à  l’exil. Pourtant, notre pays Liberté, Egalité, Fraternité est de moins en moins enclin à  les accueillir.
Tous les villages de Gaule seraient donc envahis par la non solidarité ? Non, seul le village gaulois, pardon ariégeois, du Carla-Bayle, résiste encore et toujours à  l’Envahisseur dont le nom commence par S !
En témoigne l’émouvant documentaire «Â J’apprends la France », l’accueil des demandeurs d’asile dans ce petit village rural est de la solidarité pure qui coà»te moins cher que les indignes centres de rétention. Il rapporte un nouveau dynamisme et un maintien des services publics pour le bonheur de tous.

Un autre lieu où la solidarité démontre sa valeur alternative au PIB : la prison. Un détenu coà»te 65 euros par jour à  la société, une personne prise en charge par une association pour la réinsérer ou prévenir par un accompagnement à  l’insertion coà»te 25 euros par jour. Pourtant, l’Etat actuel préfère augmenter la population carcérale.

Patricia Eon

Donc, tout est une question de choix politique.

CITOYENS : A SUIVRE !