Débats 2024 — Change
Tous les deux jours, généralement aux alentours de 17h30, un espace d’échanges et de réflexions autour d’un sujet en lien avec l’une des thématiques de l’année, est organisé par les membres du collectif.
Différentes formes peuvent être expérimentées suivant les questions abordées : du grand débat avec des intervenant·es spécialisé·es au groupe de parole réduit en passant par des discussions en cercle avec le public sans intervenant·es.
Crédit photo : Cécile Pomier
LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE
En présence d’un·e historien·ne / journaliste et d’un·e enseignant·e.
Après deux jours de projections et de réflexion commune, nous faisons un constat : ce qui nous reste de notre histoire est incomplet et l’actualité est déjà tronquée par les médias.
Il est temps maintenant de questionner les processus de fabrication de l’Histoire et des histoires. Nous allons zoomer sur ce qui est mis en avant dans la recherche, l’enseignement, les médias et qui participe à l’écriture de l’histoire de demain.
Comment l’histoire retenue, diffusée, transmise est-elle sélective ?
Pour quoi ?
Pour qui ?
Par qui ?
Comment faire autrement ?
Dimanche 7 juillet – 17h30
Petite Salle
LA JUSTICE EN FRANCE : ÉTAT DES LIEUX
Dans les méandres du système judiciaire, les délais des tribunaux semblent parfois interminables. Des affaires sont traitées entre 5 mois et 3 ans, voire plus longtemps. En parallèle chaque jour des dizaines de personnes sont jugées et condamnées en moins de trente minutes, puis emprisonnées le soir même. Au-delà de la nature du délit ou du crime, c’est souvent la nature du·de la condamné·e qu’on juge. Réflexion critique autour de l’état des lieux du système judiciaire et de ses injustices.
INVITÉ·ES :
Marie Laigle de La Sellette et Sébastien Delorge, avocat.
Mardi 9 juillet – 17h30
Petite Salle
Addictions, tous·tes concerné·es ?
Qu’est-ce qu’une addiction ?
Qu’est-ce qui fait de nous des « addict·es » : nos consommations, sur ordonnance, légales ou prohibées ? Nos comportements individuels, nos histoires familiales, notre environnement social, professionnel ?
Virginie Despentes crie que « le capitalisme est une drogue dure », notre société nous préfèrerait-elle dépendant·es ?
L’addiction, concept culturellement construit, n’est-elle qu’un outil de discrimination et d’exclusion parmi d’autres ?
INVITÉ·ES :
-Des professionnel·les des associations de prévention locales : Addictions France et l’AIPD : CSAPA (centre de soin, d’accompagnement et de prévention en addictologie), CAARUD (centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues), CJC (consultation jeunes consommateurs)
– Fabrice Olivet, auteur et militant historique de la réforme des politiques de drogues. Depuis 1996, il dirige l’association ASUD (autosupport des usagers de drogues)
-Des militantes de Techno+, association qui promeut les stratégies individuelles ou collectives de réduction des risques liées au pratiques festives et favorise l’épanouissement de la culture techno.
Jeudi 11 juillet – 17h30
Petite salle
L’écoféminisme, se réconcilier entre humain·es et avec la nature
Créée et interprétée par Gwennyn Tanguy
Il ne suffit pas d’être écologiste et féministe pour être écoféministe. L’écoféminisme, c’est remettre en question toutes les formes de domination, dont la domination de la nature. C’est donc regarder le monde avec un œil neuf.
C’est chercher les causes profondes et anciennes des problèmes actuels, pour concevoir des propositions globales.
Comment lutter tout en cultivant la joie, concilier spiritualité et rationalité et remettre en question tous les jeux de domination ?
Samedi 13 juillet – 17h30
Petite Salle