Débats 2020

Tous les deux jours, généralement aux alentours de 17h, un espace d’échanges et de réflexions autour d’un sujet en lien avec l’une des thématiques de l’année, est organisé par les membres du collectif.

Différentes formes peuvent être expérimentées suivant les questions abordées : du grand débat avec des intervenant.e.s spécialisé.e.s au groupe de parole réduit en passant par des discussions en cercle avec le public sans intervenant.e.s.

Débat Humain Augmenté 2020

Crédit photo : Cécile Pomier

L’augmentation technique de l’humain est-elle soluble dans notre humanité ?
Questions et débat à l’aune des évolutions technologiques actuelles

L’augmentation technique de l’humain est-elle une réelle avancée pour l’humanité ? Ne risque-t-elle pas de maintenir ou d’accentuer les inégalités déjà existantes ? Pourrait-elle au contraire permettre de gommer certaines injustices sociales ? Va-t-elle transformer radicalement l’humain dans son rapport aux autres et au monde qui l’entoure ?

Questions et débat à l’aune de la révolution technologique actuelle.

Avec :
Lucie BAUDOUIN et Malick GHALLAB, chercheur.euse.s au LAAS, Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes de Toulouse

Léna DORMEAU, chercheuse en intelligence artificielle et membre du collectif Le Mouton Numérique

Dimanche 23 août – 17h15
Petite Salle

Violences conjugales, l’affaire de tout.te.s

Pendant le confinement, les violences conjugales ont augmentées de 30%. Longtemps considérées comme relevant de la sphère privée, on sait aujourd’hui qu’elles sont l’une des manifestations des violences sexistes structurelles. Après le visionnage du moyen-métrage A Force de Hortense Lemaître, nous vous proposons une rencontre avec la réalisatrice et avec Isabelle Lopez et Anne Ealet de l’association Volonté de femmes de Ariège (VFA). Elles parleront des conditions de réalisation du film, des situations vécues à VFA auxquelles le film fait écho et de l’histoire et du fonctionnement de leur association.

Avec ce débat, nous souhaitons explorer les pistes pour lutter contre les violences conjugales. A l’échelle collective, quelles politiques publiques pourraient être mises en place pour intensifier le travail des associations ? Au plan individuel, comment prendre conscience et se protéger de ces violences ?

Avec :
Hortense LEMAITRE, réalisatrice

Isabelle LOPEZ et Anne EALET, membres de l’association Volonté de Femmes en Ariège (VFA)

Mardi 25 août – 17h15
Petite Salle

Déboulonner les totems du travail salarié

Discussions avec Jacques Prades et des collaborateurs de la SCOP* La Belle Aude à Carcassonne.

Pour devenir La Belle Aude, les salarié.e.s de l’ancienne entreprise Pilpa ont lutté pour reprendre possession de leur travail. Ensemble, iels se sont organisé.e.s en société coopérative et ont repensé les rapports de hiérarchie, le partage du pouvoir, les rôles de chacun.e, … De par le monde, de nombreux regroupements en coopératives se mettent en place et réactivent le débat autour du concept de propriété collective. Concrètement, comment fonctionne une SCOP*, à quelles contraintes et à quelles limites se confronte-t-elle ?

En quoi ces organisations collectives et solidaires ont-elles une réelle dimension politique ? Le travail, comme valeur économique, étant un rouage fondamental du système capitaliste, les SCOP sont-elles une alternative au capitalisme, une résistance ou un aménagement ?

*Société coopérative ouvrière et participative

Avec :
Jacques PRADES, responsable-fondateur du Master La nouvelle économie sociale, maître de conférence de sciences économiques à l’université de Toulouse 2 le Mirail et président du Centre européen de ressources sur les initiatives solidaires et les entreprises sociales-CERISES

Maxime JARNE, directeur, La Belle Aude

Michel MAS, coopérateur, La Belle Aude

Rachid AIT OUAKLI, ex-délégué CGT, coopérateur, retraité, La Belle Aude

Jeudi 27 août – 17h00
Petite Salle

Retour en stochocratie ?
Ou le tirage au sort des citoyens pour contrer l’oligarchie

Aristote : « Il est démocratique que les magistratures soient attribuées par le sort, et oligarchique qu’elles soient électives » Les Politiques, IV, 9, 4

Et si le tirage au sort des citoyens pouvait nous permettre de renouer avec l’engagement démocratique ? Alors que les systèmes électoraux s’enlisent dans l’abstention, la stochocratie est une des techniques de participation citoyenne les plus prometteuses de ces dernières années.

Nous vous proposons un échange, retour d’expériences, à partir des pratiques récentes de la Convention Citoyenne pour le Climat et d’Archipel Citoyen.

Avec :
Jonas GEORGE, facilitateur de démarches coopératives et co-initiateur d’Archipel Citoyen, Toulouse.

Daniel LIEWIG, citoyen fuxéen tiré au sort pour la Convention Citoyenne pour le Climat

Samedi 29 août – 16h00
Petite Salle