Pourquoi venez-vous au Festival RESISTANCES ?
J’habite Toulouse et je viens depuis l’origine du Festival pour m’informer, me tenir au goà»t du jour, avec un autre regard sur les sujets nationaux et internationaux que celui de la TV.
Le monde va mal, à la télévision, on met tout sur le dos de la crise mais cela vient des mauvaises réponses qu’on apporte.
Je viens depuis 11 ans pour la qualité des films et des documentaires mais moins pour les débats.
Que vous évoque le documentaire que vous venez de voir «Â J’apprends la France » ?
C’est un témoignage intéressant : une image d’Epinal de la vie des réfugiés en France qui contraste avec les images habituelles du Centre de Sangatt et l’engagement de toute la population d’un village.
Une impression très profonde. J’habite en Ariège et quand on va au Carla-Bayle, on ne connaît pas le CADA. J’ai trouvé que l’on n’a pas vu assez les habitants du Carla.
Un documentaire assez émouvant de gens qui veulent rester dans ce pays, qui veut, encore, vraiment d’eux ? Aussi pour toute la dynamique de ce village rural qui joue la carte de l’intégration nationale, sans se poser de question.
Patricia Eon