LA PAROLE AUX FESTIVALIERS le lundi 6 juillet 2009
Ce que vous avez aimé depuis que vous êtes au FESTIVAL ?
Le très beau documentaire de BABEL CAUCASE TOUJOURS ! et son esprit de caravane à la rencontre des peuples qui souffrent.
Le documentaire SYDNEY POITIER, UN OUTSIDER A HOLLYWOOD offre une très bonne perspective de ce qu’apporte l’art cinématographique : comment un acteur peut changer les comportements de la société, les images de servitude du peuple noir vers un peuple à part entière. Par ses actions et ses films, cet acteur noir a rendu sa dignité et sa liberté aux Noirs des Etats-Unis.
Je viens pour la première fois et je suis très contente depuis samedi. Je suis très alternative dans ma vie et le Festival RESISTANCES offre un regard sur ce que l’on ne connaît pas et pour que le monde change.
J’aime la variété de ce qui est proposé, une organisation souple conjuguée à des horaires stricts. L’environnement est convivial, très chaleureux comme le chapiteau, qui permet de poursuivre un échange sur les canapés…
L’énergie dégagée passe par dessus les murs comme le débat sur les prisons qui s’est tenu à deux pas des murs de la Maison d’Arrêt de Foix, comme un clin d’oeil !
Ce qui vous déplaît ?
Les débats qui tournent un peu en rond.
Le débat qui a suivi le superbe documentaire TERRE DE SUMUD était consternant, décevant car le public est passé à côté du film. Le public s’est focalisé sur la question des femmes en Palestine, la liberté de la femme alors que ce n’était pas l’objet du documentaire qui avait été fait, certes, par des hommes avec leur regard. D’ailleurs, de quel droit pouvons-nous juger de la liberté des femmes d’une autre société ? Et dans notre société française ?
Au contraire, ce film était très riche d’idées, de solutions par les liens entre économie et politique dont il témoignait, comme un moyen de gagner l’autonomie de la Palestine. Il donnait la parole aux Palestiniens, parole qui se fait si rare.