Le travail coûte que coûte
26 & 27 août
Makala de Emmanuel Gras, Les Films du Losange
« Travaille ! », puissante injonction politique y compris en période épidémique, sinon tu ne pourras plus nourrir tes enfants ; tu n’auras plus d’identité sociale ; tu feras plonger le CAC40 et Wall-Street ensemble… Travailler ? Où ? Pour quoi faire ? Dans quelles conditions ? Pour qui ? Voici notre invitation au voyage sur une Terre où on gagne son pain à la sueur de son front : voyage des campagnes vers la ville pour vendre le fruit de son labeur au Congo ou coudre des chemises en Chine ; voyage à travers les mers, délaissant ses propres enfants pour s’occuper de ceux des autres en Asie, ou voyage transocéanique des objets manufacturés. On y rencontre celles et ceux qui ne possèdent que leurs corps à mettre au service de ceux qui possèdent le reste. Malgré tout, la qualité du bon travail, issu de cultures ancestrales, en Iran comme en Ariège, respectueux des femmes, des hommes et de leur environnement, reste un horizon à atteindre, tout comme la lutte sur les docks en Grèce ou les scop en France pour la maîtrise des outils et des conditions de production. Le travail ? Pas à n’importe quel prix !