Une délinquance financière peu réprimée, des puissants qui échappent à  la condition commune, des atteintes portées aux institutions, un manque de moyens et des réformes toujours plus rétrogrades font craindre pour l’avenir du système judiciaire et donc de la démocratie. D’une part, quelle analyse peut-on tirer de cet état des lieux peu réjouissant ? D’autre part, sécurité et émotion sont les mots d’ordre du gouvernement actuel qui multiplie les coups d’état et les saillies cinglantes, tous porteur de la même idéologie : la justice est représentée comme un instrument de la colère du peuple, comme une vengeance organisée. Dès lors, quelle vision politique de la justice peut-on lui opposer ? Et quel moyens mettre en oeuvre pour y accéder ?

En présence de :

> BARRAL Odile (Syndicat de la magistrature, Juge de l’application des peines et juge pour enfant)

> MORISSE Christian (Président du RESF et de la Ligue des droits de l’homme de l’Ariège)

> BREL Julien (Avocat)

> KASSA Sabrina (journaliste et modératrice du débat)