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Michel Leclerc débute sa carrière au tout début des années 1990 par la réalisation de courts métrages.
En 1995, il tombe définitivement dans le cinéma à  la manière d’Alice dans le terrier du lapin blanc. Direction le pays des merveilles et les siphonnés de TéléBocal, télévision associative d’Ile de France. Un espace de création et d’engagement au sein duquel le cinéaste cultive ce regard faussement naïf et décomplexé qui fait aujourd’hui sa singularité. Cinq années de liberté qu’il livre sur les écrans en 10 minutes d’émotion pure avec Le Poteau Rose en 2002. Le cinéaste s’y met à  nu et laisse entrevoir la suite : des œuvres intimistes et sans concession.
En 2005, Michel Leclerc réalise son premier long métrage J’invente Rien et connait, en 2010, un immense succès public avec Le Nom des Gens. Écrit avec sa compagne Baya Kasmi, le film est doublement Césarisé : meilleur scénario et meilleure actrice pour la géniale Sara Forestier. On retrouve d’ailleurs l’actrice dans Télé Gaucho qu’il réalise en 2013. Une comédie loufoque et autobiographique sur sa période TéléBocal. Visiblement Michel Leclerc n’est toujours pas sorti du terrier…