< 6 & 7 juillet
Dans la force de l’art
Lun 8 & Mar 9 juillet
10 & 11 juillet >
Ai Weiwei Never Sorry de Alison Klayman, Haut et Court.
L’art est inattendu et les artistes sont retors, les institutions ont du mal à s’en accommoder.
Le dysfonctionnement des sociétés est mis en lumière par un corps dansant, une image collée sur les murs de nos villes, quelques rimes d’un poème ou des notes tonitruantes sortant du cuivre cabossé d’une trompette. Partout les artistes interrogent et contestent l’ordre des choses, souvent au risque de leur liberté et de leur vie. Elles et Ils affrontent le réel avec la seule force de leurs pensées bizarres jusqu’à lui donner un sens, permettant à celles et ceux qui s’y arrêtent de changer d’axe, de prendre de la hauteur, d’acquérir de nouveaux points de vue. Brecht parlait de distanciation. C’est ainsi que les artistes bousculent les consciences et font évoluer le monde. Par ailleurs, l’art sauve celles et ceux qui s’y lancent à corps perdu. Il leur permet de s’évader de la place qu’on leur a assignée. Il leur donne une puissance individuelle et collective qui leur était inconnue.
L’art et les artistes, résistants, grinçants, exaltants, magnifiques, sont toujours engagés.