L’action de l’espèce humaine influe sur la biodiversité végétale : son évolution pourrait a priori, être classée dans les phénomènes «naturels» mais elle relève aussi d’actions volontaires, de modifications «artificielles», qui depuis des milliers d’années la modifient et l’orientent selon des besoins et des contextes variés. Or aujourd’hui, un tournant est pris : «la diversité génétique des plantes que nous cultivons et consommons -et des espèces sauvages apparentées- pourrait disparaître, compromettant ainsi la sécurité alimentaire future». Au-delà des évidences écologiques, quel rôle joue le législateur dans cette destruction? Quand les droits de propriété intellectuelle individuels s’opposent aux droits des paysans et aux droits collectifs, la dimension politique et économique de la biodiversité est alors au cœur de la question, tant au niveau local qu’à celui des échanges internationaux.
En présence de :
> JOUTATD Daniel (fondateur de «Savoirs des peuples»)
> METZ Michel (militant du collectif anti OGM 31)
> ATTAC Toulouse et RSP (Réseau semences Paysannes)