le dimanche 5 juillet 2009
Que vous évoque le documentaire NO COMMENT ?
Un document poignant qui montrent des étrangers sans accueil, à peine tolérés avec une police omniprésente. Malgré tout, ils ne sont pas violents, ils subissent avec fatalité.
Les gouvernements successifs n’ont rien changé car il n’y a pas de volonté, de choix politique. Cela ne va pas s’améliorer, alors les tensions augmentent, même entre communautés réfugiées.
J’ai peur pour l’avenir.
Pourquoi venez-vous au Festival RESISTANCES ?
Je viens pour la première fois et cela me plaît dès mon arrivée.
C’est ma deuxième année au Festival RESISTANCES, il faudrait d’ailleurs plutôt l’appeller CONTRE-ATTAQUES. Depuis le début de ce Festival, j’ai le coeur torturé et l’estomac noué face aux images de tant de servitudes que s’infligent les hommes et tant de souffrances qui ne devraient pas exister aujourd’hui.
Je n’ai pas la télévision, c’est un choix. J’aime le grand écran, un vrai plaisir, et les images sont d’autant plus fortes pour encore plus prendre conscience de la vie. Mon fils de 15 ans a été profondément touché par le film «Â La Honte de la République ». Le Festival est un moyen de responsabiliser la future génération, les jeunes aux enjeux du jour et de l’avenir. Mes enfants sont contents. Cela bouge de partout, même des débats s’improvisent sur la pelouse autour du chapiteau.