BABEL CAUCASE TOUJOURS ! (Documentaire de Mylène Sauloy) et ROND-POINT PARIS-BEYROUTH (Documentaire d’Olivier Garouste)
Même combat : l’art contre la guerre !

Le documentaire ROND-POINT PARIS-BEYROUTH, dans un contexte différent, autre pays et autres gens, autre époque, nous livre des témoignages d’artistes de théâtre qui éclaire aussi l’expérience qu’ont vécu les 50 artistes de la caravane BABEL CAUCASE sur la nécessité de l’Art.
Dès l’arrivée des premiers participants au Festival de théâtre «Â Rond-Point Paris-Beyrouth » à  l’aéroport de Beyrouth, un drame national survient pour les libanais : l’assassinat, par un acte terroriste, du ministre Amin Gemayel en 2006.
Face à  cet événement, QUE FAIRE ? Artistes, directeurs de théâtre libanais et français s’interrogent. Faut-il continuer le Festival ? Tous n’ont pas la même conception de la résistance par l’art : résister en continuant ou résister en arrêtant la diffusion théâtrale.
Le réalisateur présent décide de continuer et de recueillir dans le vif de l’événement les témoignages d’acteurs et de directeurs sur le «Â rôle du théâtre dans la cité », dans un contexte de guerre civile larvée à  Beyrouth :
«Â L’art peut faire changer, que s’opère une bascule, une révolution chez chaque individu, profondément, sans qu’il s’en aperçoive ».
«Â Même après la destruction, le théâtre procure une rencontre joyeuse, mettant ensemble les gens, mais qui n’est pas si innocente que ça car il intervient pour réinventer un autre possible »
«Â Le théâtre ne peut se faire seule, il est intrinsèquement un lieu de rencontre »
«Â Il apporte une vision dynamique de la réalité et permet, aussi, la pérennité (par la retranscription dans les oeuvres théâtrales) de cette prise de conscience de la réalité ».
«Â La guerre échoue là  où se trouve l’homme, quand, dans la guerre, il continue à  vivre ».
«Â Le théâtre est un échange avec l’autre, une manière de vivre autrement, pas que dans l’affrontement ».
AINSI, L’ART EST CONTRE LA GUERRE.