14h – grande salle

Une histoire de l’Espagne à  travers la question paysanne…
70 ans après le coup d’état de Franco, les paysans Andalous demeurent soumis, pour une large majorité, à  l’arbitraire des grands propriétaires terriens : ils sont, aujourd’hui encore, engagés comme journaliers, ce qui signifie pour eux misère, précarité, soumission et parfois révolte. Au temps de la République, en 1933, les paysans Andalous s’étaient soulevés, la réforme agraire que la République avait promise ne voyant pas le jour. à  Casas Viejas, après une de ces révoltes, 22 journaliers furent massacrés parla garde civile, pour l’exemple. Et comme le dit Abel Paz, « L’Espagne toute entière est devenue Casas Viejas ».
À Casas Viejas, la mémoire de ce massacre reste vive. Et si l’injustice règne toujours dans les champs, certains paysans, depuis la mort de Franco, se sont organisés pour travailler autrement. Ils ont conquis des terres et des domaines de grands propriétaires, fondé des communes agricoles, et créé des coopératives. De façon pacifique, par une lutte quotidienne et en faisant appliquer la loi, ils ont parachevé l’idéal égalitaire, pour lequel avaient lutté leurs parents, au temps de la République et de la guerre civile. à  Marinaleda, selon les slogans peints sur les murs, « l’utopie égalitaire est en marche ».
Rediffusion le 10 juillet, 18h15, dans la grande salle.

Producteur : Mosaique films
Sophie Marzec
téléphone : 01 42 71 17 90