Vendredi 4 juillet, 21h, le festival Résistances est ouvert.
Les nombreux participants du collectif montent sur scène et nous présentent le programme de cette année. La 12ème édition s’ouvre avec une avant-première : Biutiful Cauntri, accompagné par l’un de ses réalisateurs, Andrea D’Ambrosio.
A la fin de la soirée, Chantal Teyssier, membre du comité de pilotage de Résistances, nous fait part des ses impressions…


photo : Mina Tanière

Qu’as-tu ressenti en montant sur la scène hier soir ?
C’était horrible, éprouvant, terrorisant.. et en même temps j’ai ressenti une certaine fierté, une grande émotion d’être arrivés à  ça.
Je suis fière d’appartenir à  ce collectif, qui a fonctionné tout au long de l’année, parce que c’était un pari difficile : c’est plus compliqué de fonctionner en collectif, ça demande du temps pour prendre les décisions.
Associer des gens aussi différents : des professionnels de l’audiovisuels, des citoyens fuxéens, des festivaliers, des cinéphiles, permet de proposer une programmation qui reflète toutes ces sensibilités.
Les choix de programmation n’ont pas été consensuels.
Pour la cité idéale, on a choisi d’introduire des films expérimentaux.
Le sujet s’y prêtait, mais c’est la diversité des approches au sein du comité qui a permis de choisir ces films ; par exemple Shangaï underconstruction qui revisite Shangaï de manière formelle.